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Le distributeur de spiritueux Mezcal Brothers n’attend que la réouverture des bars pour redécoller

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Mezcal Brothers & Other Stories

Mezcal, cachaça, tequila… Le distributeur de spiritueux Mezcal Brothers, qui bénéficiait d’une bonne dynamique jusqu’à la crise, attend de pouvoir resservir ses clients CHR.

En avril dernier, Mezcal Brothers a lancé Chilled, une eau pétillante au cannabidiol (CBD). Un challenge – la première création de boissons de l’entreprise – relevé haut-la-main. “Le CBD a des vertus sur la gestion de l’anxiété et du stress. Nous avons crée un site internet, puis élargi à quelques revendeurs en vente à emporter à Paris. Le taux de réachat (refill) est très bon. Il nous manque les bars, mais nous avons découvert les restaurants à emporter, en fast casual aussi”, indique David Migueres, fondateur de Mezcal Brothers. Une bonne nouvelle pour ce distributeur de spiritueux, qui doit affronter l’impact de la fermeture des bars et des restaurants.

Créée en 2014, l’entreprise parisienne, composée de cinq personnes, est spécialisée dans la vente de mezcal et de spiritueux artisanaux auprès des bars à cocktails et des restaurants. “Avant la crise, on doublait nos ventes tous les ans. Il y a un réel engouement pour les craft spirits internationaux. Le mezcal, la tequila, le pisco, le rhum mexicain et la cachaça brésilienne fonctionnaient très bien”, souligne David Migueres. Depuis un an et demi, l’export et les cavistes constituent de nouveaux terrains de jeu, qui permettent de sauver la mise durant la période actuelle (15% du chiffre d’affaires actuel, fin novembre 2020).

Un été en demi-teinte

“Nous attendons avec impatience que les bars rouvrent. Nous essayons aussi d’accélérer notre ouverture aux caves et aux revendeurs”, poursuit David Migueres. De mi-mai à mi-octobre 2020, période de réouverture des bars et restaurants, l’activité a été moins chahutée, mais est compliquée par endroits : “à la réouverture des bars et restaurants, cela a très bien fonctionné. On ne s’y attendait pas du tout. Juin, juillet, septembre et début octobre ont été très bons et rassurants. Nous avons toutefois perdu 30% à 40% de nos ventes à Paris par rapport à 2019, mais les zones touristiques ont bien fonctionné sinon. Certains bars avec un fort ancrage local avaient bien repris, tandis que des établissements plus dépendants des touristes ont davantage souffert.”

Pour l’heure, Mezcal Brothers accélère le développement de ses réseaux sociaux, entamé lors du premier confinement.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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