Sous la houlette de Barbara Migliaccio Spina, le Joy, l’un des établissements de l’hôtel Fouquet’s Paris, accolé aux Champs-Elysées, renouvelle entièrement son offre de cocktails.
Près des Champs-Elysées, l’hôtel Fouquet’s Paris vient de repenser entièrement l’offre de son bar-restaurant Joy, situé à l’entresol, avec une belle salle en forme de rotonde accolée à une terrasse cachée. “Nous souhaitions mettre l’univers du bar à l’honneur, avec une nouvelle équipe. Le Joy doit s’affirmer. L’hôtel incarne l’art de vivre à la française”, précise Julien Gardin, le directeur général de l’établissement (101 chambres, 350 personnes), qui compte quatre bars au total, dont un rooftop estival.
Pour incarner ce renouveau, l’équipe a été renouvelée avec l’arrivée de Barbara Migliaccio Spina au poste de directrice de la mixologie de l’hôtel. Elle travaillait précédemment à La Réserve (tout comme Julien Gardin), un palace situé en bas des Champs-Elysées – et a fait venir avec elle Nathan Gauthrin, premier barman. D’origine italienne, elle a grandi dans la restauration puisque sa famille possède un établissement, et a mis un pied dans le bar en parallèle de ses études de cinéma.

Une belle rotonde accueille le Joy.
Au Joy, le nouveau menu prend la forme d’une “collection florale” composée de 11 cocktails. “Nous nous sommes inspirés de la magnifique terrasse. Chaque cocktail a été imaginé comme une pièce de haute couture, avec des noms qui rappellent les émotions conférées par chaque cocktail”, indique Barbara Migliaccio Spina, qui prévoit de lancer deux menus par an. Des guests sont également prévus prochainement.
De nouveaux cocktails fruités

Cerise
Fin mai 2025, lors du lancement du menu, la nouvelle équipe cherchait ses marques. La faute à une station bar en format trop petit par rapport à la forte affluence ce soir-là. Pas de quoi désarçonner le staff, qui nous fait découvrir le cocktail Cerise (11cl): bourbon Buffalo Trace, cerise, citron, sucre, mousse de goyave. Au nez, le cocktail évoque les arômes d’un bonbon gélifié. En bouche, il est rond et onctueux, mais le fruit l’emporte sur le whiskey.

Zephyr
En parallèle, on pique le verre de notre voisin de table pour se délecter du Martinez mezcal (mezcal Rosaluna, vermouth Mancino Amaranto, mastiha Roots, bitter citron noir (9,5 cl), fumé au nez. En bouche, le drink est profond, élégant, et fait la part belle aux arômes d’agrumes. De quoi enchaîner parfaitement avec le Zephyr (vermouth, Campari, romarin, orange sanguine, eau pétillante, 14cl), un cocktail de style apéritif très accessible, qui joue sur le registre de la tension avec la tonicité de l’orange sanguine et la puissance du vermouth.

Joy Martini
Une façon d’aller vers un cocktail classique revisité, le Joy Martini (gin Seventy One, pêche blanche, verveine, vermouth), au nez sec, dans les codes du dry martini, avant de laisser éclore, en bouche, des arômes frais et herbacé, dans un ensemble assez moelleux, à l’esprit jardin. “Chaque création de Barbara est pensée comme un instant suspendu, une évocation intime d’un souvenir, d’un lieu ou d’une sensation”, narre l’équipe de l’hôtel. Si les cocktails sont très réussis, l’organisation ne demande qu’à être plus millimétrée, mais on ne doute pas de la pertinence du projet !
Cocktails : 26 euros.
46 avenue George V, 75008 Paris
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.