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Livraison de plats: pourquoi FoodChéri a internalisé ses process

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Nouveau venu sur le créneau de la livraison de plats à domicile, FoodChéri a fait le choix d’une logistique intégrée et annonce une levée de fonds de 1 million d’euros.

Lancé en avril dernier, FoodChéri entend devenir le service de restauration favori des Parisiens à travers une cuisine et une logistique internalisées. La start-up, qui se positionne sur le créneau de la « food tech », vient d’opérer une levée de fonds de 1 million d’euros. Jacques Veyrat et Augustin Paluel-Marmont figurent parmi les investisseurs. Le président et co-fondateur de FoodChéri, Patrick Asdaghi, répond aux questions de Business & Marchés.

Quel constat vous a incité à créer FoodChéri ?

Comme de nombreux actifs urbains, nous avons-nous-mêmes été confrontés au réfrigérateur vide le soir, en rentrant du travail, et surtout au manque d’une solution qui puisse être à la fois rapide, économique, et qualitative. En effet, ce marché de la restauration à domicile est aujourd’hui principalement préempté par les pizzas, les sushis, ou encore les plats surgelés. En parallèle, nous observions la montée en puissance d’une consommation dite « à la demande » qui redéfinit nos usages au quotidien. Après les taxis, les hôtels, il était naturel que l’univers de la restauration soit impacté.

Comment vous positionnez-vous par rapport aux sites de livraison de plats issus de restaurants à domicile, et aux offres existantes ?

Notre offre est différente car nous sommes les premiers à internaliser intégralement la chaîne de valeur. Dotés de nos propres chefs résidents, de notre propre cuisine, de notre propre technologie, nous avons ainsi pu creuser l’écart en apportant un service rapide, de qualité, et totalement maîtrisé, pour moins de 10 euros.

Pourquoi avez-vous choisi de préparer vous-même vos plats ?

Cela nous permet de nous assurer de leur qualité et de leur fraîcheur, de créer davantage de proximité avec nos clients en étant à leur écoute chaque soir, ce qui nous pousse à nous réinventer constamment. Par ailleurs, réduire les intermédiaires nous permet de proposer des prix fortement concurrentiels.

Comment envisagez-vous le devenir du secteur de la livraison de plats à domicile ?

La restauration livrée est en marché à très fort potentiel. Hors il est très peu mature en France, dominé par les restaurants de proximité classiques, type sushis ou pizzerias. Nous sommes convaincus que les acteurs capables de proposer une expérience sublimée de la livraison, en intégrant la technologie, le soin apporté au service et la qualité des produits, deviendront de nouveaux réflexes du quotidien.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Grâce à ce premier tour de table d’un million d’euros, nous allons poursuivre le développement de notre offre, recruter toujours plus de talents, en cuisine, comme au marketing, de sorte à servir l’intégralité de la capitale d’ici fin 2015, et peut-être devenir ainsi le premier restaurant de France !

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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