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Dans le Jura, la Percée dépoussière l’image du vin jaune

2 min de lecture
Percée du vin jaune à Poligny

A Ruffey-sur-Seille, la Percée du vin jaune remet à l’honneur ce produit. Les vignerons souhaitent aussi le faire découvrir au-delà de leur région.

Après Poligny (Jura), c’est au tour de Ruffey-sur-Seille (entre Dole et Lons-le-Saulnier) d’accueillir, les 1er et 2 février, la Percée du vin jaune – vingt-troisième du nom. Organisée tous les ans dans un village différent, elle fait découvrir la richesse de ce vin « rare » ainsi que ses vignerons. « La Percée est une fête qui célèbre le fleuron des vignerons jurassiens », rappelle son président, Jean-François Michel. 600 bénévoles orchestrent l’événement, articulé autour de 55 domaines.

Un quota de 30.000 entrées est débloqué pour les deux jours (20 euros la journée ou 35 euros le week-end) ponctués de dégustations, d’animations musicales, d’une décoration du village, d’ateliers gourmands et de la mise en perce du millésime 2013. « C’est une expérience rare que celle de vivre deux jours dans une énergie et une atmosphère festive, faite de rencontres et de bonne humeur », promettent les organisateurs. Un symposium, qui fera la part belle à la mixologie, se déroulera en préambule.

Un vin qui ne demande qu’à élargir son public

A l’occasion de la Percée du vin jaune, c’est un produit qui se dévoile. Un vin à la robe dorée, à la bouche très saisissante, à découvrir idéalement accompagné. « Le vin jaune a longtemps été vendu comme un vin de garde. Nous souhaitons dépoussiérer son image. Nous devons aussi résoudre la confusion entre vin jaune et vin de paille, et rappeler que toutes les années ne sont pas favorables – parfois, le voile de levure n’est pas assez qualitatif. Or, il faut tenir financièrement », souligne Fanny Delay, directrice du Conseil interprofessionnel des vins du Jura.

Des idées d’accords à table

Les cuisines asiatiques et l’apéritif figurent parmi les modes de consommation à même de rajeunir l’image du vin jaune, qui aspire à élargir sa cible au-delà de sa région. « Les restaurateurs du Jura en vendent désormais au verre », se réjouit Jean-François Michel.

Foie gras de canard - Restaurant Bien élevé à Paris Filet de bœuf, des pommes de terre ainsi qu’un jus de bœuf réduit - Restaurant Bien élevé à Paris Plateau de fromages - Restaurant Bien élevé à Paris

Les vins du Jura peuvent notamment se découvrir avec un tataki de faux-filet Angus, fumé (en association avec un crémant) ; une terrine de foie gras de canard marbré avec son chutney d’automne et un pain de maïs (avec une sélection de vins blancs) ; un filet de bœuf, des pommes de terre ainsi qu’un jus de bœuf réduit (avec des vins rouges) et, avec des vins jaunes, un assortiment de fromages avec une pâte de coing aux épices. Des accords construits à Paris, par l’équipe du restaurant Bien élevé (9ème arrondissement).

En 2021, la ville de Cramans sera le théâtre de la Percée du vin jaune.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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