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«Le digital peut accroître la valorisation d’un restaurant»

2 min de lecture

Plus de 4000 restaurateurs et enseignes font appel à Zenchef pour digitaliser leurs réservations et optimiser leur présence numérique. La start-up parisienne, lancée en 2010, propose un système de réservation en ligne (avec un plan de salle et une empreinte bancaire), des modules pour créer des sites Web, des formulaires de commentaires après visite, et des campagnes marketing. Xavier Zeitoun, président de Zenchef, nous en dit plus.

Quelle offre proposez-vous aux restaurateurs ?

Nous proposons aux restaurateurs, indépendants et groupes, un système destiné à digitaliser toutes les réservations. Nous avons un modèle d’abonnement sans commissions. Les réservations sont centralisées dans une interface (iPhone, iPad, Android…), en pouvant faire une recherche dans un fichier client, et envoyer des confirmations et des rappels aux clients pour éviter les «no shows». 7 millions de réservations par an transitent par nos outils.

Existe-t-il encore une marge de progression pour digitaliser les réservations ?

60% des restaurants utilisent encore des cahiers de réservation papier. La digitalisation du mode de fonctionnement quotidien doit encore faire l’objet d’une évangélisation – il nous faut expliquer à tous les restaurateurs les avantages du digital. Nos clients existants peuvent, eux, aller, plus loin.

« Nous luttons contre les faux avis en contactant les clients réellement présents »

Comment les restaurateurs peuvent-ils exploiter un CRM ?

L’outil de gestion de la relation client (customer relationship management) des restaurants peut permettre de fidéliser la clientèle : centralisation des outils clients, envoi d’e-mailings… Les restaurateurs sont prêts à investir dans l’acquisition de nouveaux clients. Il est moins cher de fidéliser un client plutôt que d’en acquérir un nouveau. Le meilleur moyen de communiquer est le digital, notamment dans un secteur au fort turnover. Le digital peut quasiment rentrer dans la valorisation du fonds de commerce avec une base de clients qualifiée. Nous avons une nouvelle génération de restaurateurs, issus de formations business, qui connaissent très bien ce type d’enjeux.

Quelles réponses apportez-vous en matière d’e-réputation ?

Nous aidons nos clients à automatiser le processus de collecte d’avis auprès de personnes qui sont réellement venues dans le restaurant. Il s’agit d’un outil de mesure de satisfaction client et de contenus, à publier sur le site internet du restaurant. Nous luttons contre les faux avis en garantissant que les réservations ont été préalablement honorées. Cela permet aussi d’éviter que les consommateurs aillent publier des avis ailleurs. Nous créons également les sites internet des restaurants si besoin.

Quels sont les prochains développements possibles ?

Nous n’en sommes qu’au début de la digitalisation. Il manque une couche d’automatisation avec l’intelligence artificielle. Les restaurateurs n’auront jamais trop de temps à gérer leurs outils. On peut optimiser les outils, qui travaillent en background, en distribuant les tables sur les meilleurs canaux en ligne selon le taux d’occupation, l’heure, le jour… L’outil pourra attribuer un rang aux serveurs selon les clients. Ces données permettent de personnaliser l’accueil d’un client, pour que la technologie travaille réellement au service du restaurateur. Le sourire, l’accueil… ne pourront, eux, jamais être digitalisés.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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