En service depuis 1992, Star Tours, le simulateur de vol de Disneyland Paris consacré à Star Wars, a fermé ses portes le 16 mars pour être transformé. Focus sur les secrets de cette attraction phare des parcs d’attractions de Marne-la-Vallée.
« Je sais que pour la plupart d’entre vous, c’est votre premier vol et… pour moi aussi ! » Après avoir prononcé cette annonce 3.250.000 fois, Rex, le capitaine du StarSpeeder 3000, vient de tirer sa révérence. Depuis avril 1992, il accompagnait les visiteurs de Disneyland Paris dans l’attraction Star Tours, qui a définitivement fermé ses portes afin de faire place à une nouvelle version, dans un an. « Merci pour ces vingt-quatre ans de service ! », ont lancé, non sans émotion, les cast members présents lors du dernier vol à destination d’Endor, mercredi 16 mars. Etabli au cœur de Discoveryland, la partie du parc d’attractions dédiée à la conquête spéciale, Star Tours est lié à la saga Star Wars. En 1987, ce simulateur voyait le jour en Californie, avant d’essaimer dans les différents resorts Disney (Disney’s Hollywood Studios, Tokyo Disneyland et Disneyland Paris). En 4 minutes et 30 secondes, les passagers étaient embarqués pour un voyage spatial riche en rebondissements, sous la houlette d’un équipage certes inexpérimenté mais maniant l’humour à merveille. Las ! Le film et ses effets visuels ayant fait leur temps, une nouvelle version a été lancée en 2010 aux Etats-Unis et en 2013 au Japon.
De nombreux secrets (enfin) révélés…
Après 9570 milliards de kilomètres parcourus par l’attraction, Laurent Cayuela, concepteur-scénariste au département Walt Disney Imagineering, en a dévoilé les secrets lors d’une soirée organisée pour l’occasion. « On appelle la file d’attente le ‘‘pré-show’’. Elle est divisée en trois zones. La première salle est volontairement sombre, avec peu d’éléments : il s’agit d’habituer vos yeux à l’obscurité. Vient ensuite l’Astroport, avec les personnages que vous connaissez, puis on introduit de nouveaux éléments. A ce moment-là, on vous fait découvrir le StarSpeeder 3000 », a-t-il expliqué.L’atmosphère industrielle de la dernière partie de la file d’attente, le « Secteur 2 », n’était volontairement pas très rassurante : « vous avez plein d’éléments dont vous ne savez pas s’ils sont neufs ou d’occasion. Vous avez deux droïdes, qui n’ont pas l’air très fiables, qui vont réparer le pilote. » Luq Hamet, l’acteur qui a prêté sa voix au capitaine de vol Rex, regorge lui aussi d’anecdotes : « quand on m’a contacté pour faire la voix de Rex, j’étais en France. Je n’ai vu l’attraction qu’après. Je ne disposais que d’une photo de Rex et de la voix en anglais en 1991. »
… et de nouvelles perspectives
Star Tours a failli ne jamais s’appeler ainsi. « Le premier projet s’appelait Cosmic Wars. George Lucas voulait un ressort comique, d’où la création de Rex, a pour sa part précisé le spécialiste de Star Wars Patrice Girod. Au départ, les imagineers avaient imaginé une aventure autour du film Tron, qui ouvrira… dans trois mois à Shanghai. »
A Marne-la-Vallée, rendez-vous est pris en mars 2017 pour de nouvelles aventures spatiales, parallèlement aux nombreuses rénovations en cours dans le complexe. « C’est mon dernier vol ! », s’est exclamé Rex, qui aura marqué l’histoire de cet actif phare de Disneyland Paris.
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