Entreprises

Précurseur des cocktails prêts-à-boire, Balbine Spirits compte bénéficier de l’engouement pour la catégorie

2 min de lecture
Balbine Spirits - Cocktails prêts à boire (RTD)

Déguster un cocktail embouteillé de qualité, c’est possible, rappelle Balbine Spirits. La marque souhaite émerger dans l’offre de cocktails prêts-à-boire, en plein essor.

Les cocktails prêts à boire décollent enfin. Des recettes attrayantes, couplées à une bonne dose de marketing. D’après l’International Wine & Spirit Research, la catégorie devrait enregistrer une croissance en volume de 35,3% de taux de croissance annuel moyen de 2019 à 2024 aux Etats-Unis. Pour le consultant américain Grant View Research, à l’échelle mondiale, la hausse serait, chaque année, en moyenne de 12,1 % entre 2020 et 2027. Créé en 2016, Balbine Spirits fait partie des précurseurs français de ce marché.

“L’idée était de démocratiser les cocktails prêts-à-boire, en apportant de la praticité sans renier la qualité, et de se différencier des produits vendus dans le commerce”, indique Julien Maingraud, fondateur de Balbine Spirits. La start-up propose cinq cocktails (Negroni, Old fashioned, Manhattan, Boulevardier, Americano). Les débuts ont été timides : “le marché n’était pas prêt”. Trois gins ont complété l’offre à partir de 2017. Les cocktails sont fabriqués en Charente-Maritime, à la distillerie Bercloux. Les bouteilles sont au format 50cl.

Julien Maingraud espère que les cocktails prêts à boire vont gagner davantage de terrain : “je suis le premier à aimer aller dans les bars à cocktails. Beaucoup d’entre eux se sont mis à faire du pré-batch. De fait, les consommateurs vont se rendre compte que cette technique peut être qualitative. Suite aux confinements, il y a un changement de vision sur les cocktails prêts à boire. Il y a la praticité, et les gens se sont rendus compte qu’ils avaient envie de déguster des cocktails – ce n’est pas juste un épiphénomène. Les gens se rendent compte qu’être barman, c’est un métier. Pour les cavistes, c’est une nouvelle catégorie à part entière à prendre en compte avec un réel potentiel. J’ai hâte de voir une étagère avec trois Negroni de trois marques différentes, ça sera un très bon signe.”

“On a besoin du grand public et des professionnels”

Pour accélérer son développement, Balbine Spirits a dès le départ misé sur l’e-commerce, un canal qui lui a permis de proposer des coffrets-cadeaux pour les fêtes (les ventes ont atteint le double de l’objectif). Balbine Spirits est présent sur une cible B2C, avec une distribution essentiellement effectuée chez les cavistes. En région Sud-Ouest (la marque est d’origine bordelaise), un commercial épaule Julien Maingraud, basé à Paris.

“Il faut continuer à travailler pour évangéliser la marque. J’aurai de vraies réflexions sur le format et des recettes complémentaires. On a besoin du grand public pour développer la catégorie, et du CHR pour développer les volumes. Il y a un vrai besoin de changement de vision de la part des restaurateurs, qui peuvent s’appuyer sur les cocktails prêts à boire, qui sont de vrais produits de marge”, explique Julien Maingraud.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

2947 articles

A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
Articles
A lire également
La sélection de la rédaction

3 cocktails imaginés avec le gin français Anaë

Lancé en 2021 sous l’égide de Bollinger Diffusion, le gin Anaë, aux baies de maceron et autres botaniques, s’est taillé une belle…
La sélection de la rédaction

DRY JANUARY — Des cocktails et de nouveaux produits pour renouveler l’expérience du sans alcool

Nombreux sont les adeptes du Dry January, à savoir le fait de ne pas consommer d’alcool durant le mois de janvier. Des offres sans alcool existent toute l’année aussi bien dans les bars que chez les cavistes.
La sélection de la rédaction

Bière craft : les microbrasseries Patoche et Second Degré font le plein de nouveautés pour l’hiver

Des nouveautés dans plusieurs microbrasseries. Pour séduire des clients qui consomment principalement sur place, Patoche, dans le 18ème arrondissement de Paris, a renouvelé une large partie de ses onze recettes maison présentes dans son brewpub, tandis que Second Degré, à Marne-la-Vallée, mise sur de nouvelles IPA.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter