Non classé

Plus grand, plus international, le salon Planète Bière revient à Paris

2 min de lecture
Panel de bières - Planète Bière - Eric Perez

Les 5 et 6 avril, le salon de dégustation Planète Bière revient pour une sixième édition à Paris. Objectif de cette année : élargir la cible vers l’international. L’intérêt des consommateurs pour la bière a progressé ces dernières années.

Planète Bière, sixième édition. Dimanche 5 avril (pour le grand public) et lundi 6 avril (professionnels), le salon se dotera d’une nouvelle baseline, « The beer european rendezvous », pour souligner son ouverture vers l’international.

Parmi les plus de 100 brasseries exposantes, 45% seront françaises et 55% étrangères. L’équipe du salon s’est récemment déplacée à Bruxelles pour convaincre les brasseurs belges – et les médias locaux – de participer à l’événement. « En arrivant à la gare du Nord, il n’y a qu’un seul changement pour rejoindre la porte de la Villette », observe Franck Poncelet, coorganisateur. La Brewers Association, qui représente les intérêts des brasseurs américains, se servira une nouvelle fois de Planète Bière comme vitrine, tant en relations publiques que commerciales.

Un lieu plus grand

Le salon dédié à la bière a bien grandi. Après avoir rempli les étages du Tapis Rouge et de la Cité de la mode et du design, Planète Bière a emménagé en 2019 au Paris Event Center, dans le 19ème arrondissement de Paris. Un lieu plus modulable, conçu pour l’organisation de salons. Les 4000 mètres carrés du hall seront occupés, contre 3000 l’an dernier. A souligner, la stabilité du prix d’entrée (25 euros par personne le dimanche).

« Nous rappelons qu’il s’agit un salon de dégustation, pas pour faire la fête. Il ne s’agit pas d’une beuverie », insiste Franck Poncelet. Verres Spiegelau (environ 10.000 unités utilisées en deux jours), tireuses professionnelles, équipe technique présente en permanence, fontaines à eau et seaux contribuent au confort de service et de visite. 5800 particuliers et professionnels ont arpenté les allées du salon l’an dernier – un chiffre attendu en forte hausse cette année.

« Le public de la bière s’est élargi »

Des conférences seront organisées. Parmi les thèmes explorés : la bière sans alcool, la fermentation mixte et spontanée, et l’évolution du marché. Tous les réseaux de distribution ont vu leurs ventes de bière progresser en 2019 : 23,5 millions d’hectolitres (+4,2%), pour des ventes d’un montant de 3,9 milliards d’euros (+10%), ont été écoulés en magasins (+5%) et en cafés-hôtels-restaurants (+1,8%). Après le départ du Royaume-Uni, la France est le pays qui compte le plus de brasseries (1600) dans l’Union européenne, même si la plupart sont des TPE.

Comme chaque année, un Dîner des épicurieux sera organisé en préambule (70 couverts), le samedi 4 avril. Le brewpub Les Cuves de Fauve, dans le 11ème arrondissement de Paris, l’accueillera. « Un lieu à l’image de ce qu’est la bière aujourd’hui : ouvert, moderne, avec un public qu’on ne voyait pas forcément dans des bars à bières il y a cinq ans. C’est à l’image de la progression de ce qu’a pu faire la bière ces dernières années pour le grand public », précise Franck Poncelet.

Mise à jour/10 mars 2020 — En raison des restrictions liées à l’épidémie de coronavirus, le salon est reporté.

A lire également
Entreprises

Le whisky Maker’s Mark mise sur les cocktails éco-responsables pour se développer

Suntory a repris en main la distribution de Maker’s Mark. Le discours de marque est réorienté sur la thématique environnementale, avec notamment des idées de cocktails.
Entreprises

Les mixers Fever-Tree relancent leur stratégie cocktails au Doris Bar, un bar caché à Paris

Sous le Sir Winston, à Paris, le Doris Bar se relance en accueillant Fever-Tree. La marque de mixers compte refaire valoir ses atouts dans l’univers du cocktail.
La sélection de la rédaction

Whisky breton : Eddu entame la fin d’année avec plusieurs nouveautés

Eddu, la marque de la Distillerie des Menhirs connue pour ses whiskies bretons au blé noir, lance plusieurs nouveautés, dont Dorn ha dorn, vieilli en fûts de cognac puis de pineau des Charentes.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter