Économie

Boostés par l’essor du gin et des cocktails à domicile, les tonics de Fever-Tree ont surperformé durant la crise

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Fever-Tree - Barman - Cocktail Street 2021

Gin, tonic : une association qui fonctionne bien en cocktails. Une recette très simple à réaliser, notamment chez soi, qui bénéficie aux tonics et mixers de Fever-Tree, distribués par La Maison du Whisky.

Que ce soit par l’intermédiaire d’un stand à la Cocktail Street, mi-septembre à Paris, avec un barman (photo) ou en donnant la parole à une dizaine de chefs cuisiniers émergents pour concevoir un élégant livret d’idées recettes, Fever-Tree s’active pour maintenir son leadership sur le marché des tonics, accru à l’occasion des confinements. Créée en 2005, la marque anglaise a enregistré en 2020 une “très forte croissance” de ses ventes et de sa notoriété, malgré une explosion du temps passé par les consommateurs à leur domicile. Et pour cause : ils ont réalisé des cocktails chez eux.

“Le gin tonic et le moscow mule ont fait partie des cocktails les plus consommés à la maison durant les confinements”, observe Arthur Faguer, country manager Fever-Tree à La Maison du Whisky, qui distribue les produits en France. Pour accompagner le gin (plus forte progression des alcools pour la cinquième année consécutive), Fever Tree propose six tonics, soit la gamme la plus large en France. En 2020, les ventes se sont réparties à 75% auprès du grand public et 25% en CHR, contre une répartition égale entre les deux cibles avant la crise. Au premier semestre 2021, les ventes de Fever-Tree ont enregistré une progression de 45% sur un an; un chiffre qui s’élève à 96% en grandes et moyennes surfaces.

Sur les dix références (avec deux mixers au gingembre, une limonade et une eau gazeuse) de Fever-Tree, sept sont disponibles uniquement chez les cavistes et dans le circuit on-trade. “Chez les cavistes, les consommateurs recherchent des tonics haut de gamme”, poursuit Arthur Faguer. Pour aider au choix, la marque a conçu une roue d’accords entre mixers et gins (2000 produits dégustés). Les gins sont classés en quatre catégories : agrumes/herbacé, frais et floral, London dry et sloe gins (aromatisés par maturation de prunelles et adjonction de sucre): “le consommateur n’est pas barman”.

Des long drinks à reproduire à la maison

En revanche, les consommateurs recherchent de plus en plus, dans les bars, des cocktails reproductibles à la maison, estime Arthur Faguer. Pour les établissements, le gin tonic est devenu incontournable : “on met moins de 10 secondes à le réaliser, avec une marge confortable. Les long drinks sont assez faibles en alcool, et rafraîchissants ». Les barmans de demain utilisent déjà Fever-Tree à l’Ecole Ducasse ou à Ferrandi, en Mention complémentaire. Les marques distribuées par La Maison du Whisky sont recommandées avec Fever-Tree, à l’instar du gin Citadelle de Maison Ferrand.

Autre belle surprise de Fever-Tree, l’explosion de la demande en ginger beer, sous l’effet de la progression du cocktail Dark ‘n’ Stormy. Une référence est lancée cette année en canette, avant de nouveaux développements de la marque prévus courant 2022.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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