Pour de nombreux bars, pas question de passer à côté des saveurs de Noël. Focus sur trois cocktails actuellement disponibles.
Dirty Dick (Paris 9ème)
Passage du Dirty Dick, un bar à cocktails tiki situé dans le quartier de Pigalle, à Paris. Mix de rhums Damoiseau et Plantation Original Dark infusé avec de la fève de tonka, de la noix de muscade et des fèves de cacao. Sirop maison de feuilles d’orange, de fleur d’oranger et d’épices. Ajout de jus de citron vert, de jus d’orange et top de champagne.
Un cocktail hyper orangé au nez. Très dense en bouche, moelleux, proche de la texture de la pâte d’amandes. Plus juicy ensuite, avant la fraîcheur du champagne en finale. En garnish : clémentine confite, et fève de tonka râpée. « Je voulais créer un cocktail qui rappelle les oranges confites que l’on mange à Noël. Il s’agit d’un mix entre un champagne cocktail et quelque chose qui rappelle la cannelle », explique Téo Ma Tri, barman.
10 rue Frochot, 75009 Paris
Drinks & Co (Paris 8ème)
Servi chaud et « réconfortant », le Hot Bunny est au menu de Drinks & Co, un caviste et bar parisien dans le giron de Pernod Ricard. Les ingrédients : rye whiskey Rabbit Hole, thé rooibos, citron et cardamome, et ajout de vin rouge de Cahors après une clarification au lait. Au nez, place à un cocktail qui fait penser à un grog. Le vin rouge qui prend le dessus. En bouche, le cocktail est puissant, marqué par le citron. Il est doux, tendre et se rapproche des arômes de la gomme en finale.
106 rue Saint-Lazare, 75008 Paris
The Goat (Les Sables-d’Olonne)
Au bar The Goat, sur le port des Sables-d’Olonne (Vendée), place à un cocktail à base de rhum blanc, purée de poire, sirop de vanille, jus de citron et cannelle. « On n’utilisait jamais de poire. Nous voulions créer un cocktail chaleureux, dans l’esprit d’un gâteau. Le rhum est discret, donc le cocktail est bien dosé », précise Grégoire Guillambert Knott, gérant. Un cocktail qui évoque, en bouche, la pâte d’amandes, avant d’être plus fruité et doux. La cannelle ressort davantage sur la fin.
11 Quai René Guiné, 85100 Les Sables-d’Olonne
Une fin d’année riche en nouvelles bières craft
En décembre, les pubs Frog misent sur la Harlequin (5,5%), une British Black IPA. Le nez est fumé; la bouche vraiment portée sur des arômes chocolatés, et dense avant une finale plus forte en alcool. “La bière est vraiment bonne et elle a un bel équilibre avec l’amertume”, observe Arut, barman au Frog & Rosbif, à Paris.
A la microbrasserie Patoche, dans le 18ème arrondissement de Paris, la Bart Stout (10,5%) consiste en une Russian imperial stout, réalisée en collaboration avec les brasseries 1989 et Second Degré. Une bière légèrement crémeuse, à la pétillance discrète, et longue en bouche. Autre nouveauté, Capitale du cream (5%): une bière blonde, fabriquée avec 20% de maïs dans le brassin, sous forme de paquets de Corn Flakes faute de livraison à temps. La robe jaune paille est légèrement translucide. Le nez est porté sur les agrumes; la bouche se rapproche de celle d’une bière blonde de soif. Il y a un peu de mâche en finale.
Illustration de couverture: ChatGPT
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.