EntreprisesIndustrie

La start-up Hysope lance ses tonics et sa ginger beer dans le grand bain du cocktail

2 min de lecture
Hysope - Tonic et Ginger Beer

Après plusieurs expériences dans l’entrepreneuriat, Mériadec Buchmuller lance une gamme de tonics, Hysope. Il cible les cavistes et le réseau CHR.

Un nouvel entrant sur le marché des tonics et de la ginger beer. Diplômé d’HEC, Mériadec Buchmuller, 30 ans, a entamé sa carrière dans le management de projet puis, entre octobre 2014 et mars 2015, est parti au Sri Lanka pour dénicher des produits (épices, vanille, poivre…) afin d’en revendre à des chefs. « J’ai toujours voulu travailler dans les produits d’exception, et je voulais faire du négoce de matières premières et de produits fins », explique-t-il. Il a ensuite fondé en 2015 avec ses associés CommoPrices, une plateforme référençant les cours des matières premières (vendue en 2018) puis travaillé pour L’Addition, qui fournit des logiciels de caisse.

« Je souhaitais rester dans l’univers de la restauration. Hysope est donc né en mars 2019 sur la conviction assez profonde qu’il y a une premiumisation du monde du bar, des cocktails et des spiritueux. J’ai hésité à aller dans le cidre – le marché est encombré et petit. La mixologie de pointe croît, mais toutes les brasseries et tous les bars souhaitent réaliser leurs cocktails. C’est la raison pour laquelle je souhaitais lancer une gamme bio et française », explique l’entrepreneur. Après avoir levé des fonds auprès de ses amis, il recherche un distributeur.

Cinq recettes différentes

Hysope propose quatre tonics et une ginger beer. « Un tonic, à la base, c’est du quinquina. En France, on a la chance d’avoir de la gentiane. J’en ai donc utilisé, ainsi que de la bigarade, une orange amère », poursuit Mériadec Buchmuller. La recette de « l’eau tonique » classique (bio), « Brassée botanique », a été élaborée à Grasse. Des références au concombre, au citron de Sicile et à la fleur de sureau sont également disponibles. Des gingembres d’Inde et du Nigeria composent la ginger beer, elle aussi bio.

Un cabinet de recherche et développement a contribué à la formulation des recettes. La fabrication s’effectue dans une entreprise spécialisée dans la carbonatation, en Charente. « Le made in France, au-delà de l’aspect marketing, me tenait vraiment à cœur : je suis très heureux de travailler avec des PME, qui paient leurs impôts en France », précise Meriadec Buchmuller. L’impression des étiquettes, le carton ou le verre n’y échappent pas.

Des références dans l’hôtellerie

« Au-delà d’être un entrepreneur, j’aime beaucoup vendre. Nous sommes présents au Park Hyatt Vendôme, au Lab Moet Hennessy et au logis Grey Goose, par exemple. Le CHR fera plus de volume, et les cavistes participent à l’élaboration de la valeur perçue », ajoute l’entrepreneur. Un associé rejoindra prochainement la start-up. L’objectif, in fine, est de se doter d’une ligne de production propre.

2908 articles

A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
Articles
A lire également
La sélection de la rédaction

L'Irish single malt The Sexton développe ses suggestions de cocktails

Désormais sous la houlette de Campari France, le whiskey The Sexton compte développer ses ventes en misant notamment sur les bars à cocktails, avec une nouvelle drink strategy.
Entreprises

Le whisky Maker’s Mark mise sur les cocktails éco-responsables pour se développer

Suntory a repris en main la distribution de Maker’s Mark. Le discours de marque est réorienté sur la thématique environnementale, avec notamment des idées de cocktails.
Entreprises

Les mixers Fever-Tree relancent leur stratégie cocktails au Doris Bar, un bar caché à Paris

Sous le Sir Winston, à Paris, le Doris Bar se relance en accueillant Fever-Tree. La marque de mixers compte refaire valoir ses atouts dans l’univers du cocktail.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter