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Ryukishin fait essaimer la culture du ramen à Paris

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Tatsuji Matsubara - Ryukishin

L’enseigne Ryukishin, connue pour ses ramens, ouvre dans le 2ème arrondissement de Paris.

Rue de Richelieu, dans le 2ème arrondissement de Paris, c’est un élégant voyage culinaire au Japon qui attend la clientèle d’affaires riche dans ce quartier. Depuis le début du mois de juillet, l’enseigne Ryukishin, qui a déjà essaimé à Milan, Tokyo, Osaka et à Valence avec huit restaurants ouverts depuis 2001. « Au Japon, il y a vingt ans, le goût des ramen s’est développé. En Europe, les consommateurs consommaient déjà des sushis et des gyosas (raviolis), et cela s’est accéléré. Nous arrivons en terrain déjà conquis », observe le directeur marketing du groupe, Takashi Usunami, de passage à Paris au début de l’été pour lancer le restaurant. Le ramen est, lui, encore peu connu.

Il y a donc un espace à prendre sur l’échiquier gastronomique parisien, que Ryukishin entend exploiter grâce à une carte courte, composée de cinq références, parmi lesquelles un ramen végan (bouillon à base d’une boisson au soja et d’huile ; garniture d’oignons rouges, oignons grillés, friture de légumes et paprika). Les premiers essais datent de 2012. « Les Français sont notre public étant le plus converti à l’alimentation végan ! », poursuit Takashi Usunami. Cette offre est disponible pour l’heure unuquement à Paris, avant un éventuel déploiement au Japon. Des tsukemen (nouilles froides) sont aussi proposés, avec du poulet frit en accompagnement dans les deux cas.

«Le goût fera la différence»

« Un bon ramen, c’est le souvenir qui reste de sa saveur, ainsi qu’un bouillon qui ne doit pas donner soif », appuie le fondateur et chef du groupe, Tatsuji Matsubara. Trois bouillons sont ainsi proposés selon les recettes : Tchintan (carcasses de poulet et de canard, chou chinois, oignons, ail, gingembre, shiitake séchés, algues) Paitan (blanc et haché de poulet, gobo), et vegan. « Sur la scène parisienne, le goût veut croire la différence », veut croire Takashi Usunami, qui souhaite aussi capter une clientèle japonaise s’étant faite plus rare à Paris après les attentats de 2015.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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