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Happiness Watchers surfe sur le succès des vidéos feel good

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Let's put some color

Lancée en février dernier, la start-up Happiness Watchers propose aux internautes de réaliser leurs rêves, publiés sous forme de vidéos «feel good» sponsorisées. Son cofondateur, Guillaume Reynaudo, répond aux questions de Business & Marchés.

Quel constat vous a incité à créer Happiness Watchers?

Guillaume Reynaudo — Les internautes consomment énormément de vidéos, mais le fossé entre ce qu’ils regardent et ce qu’ils vivent au quotidien se creuse de plus en plus. L’ambition d’Happiness Watchers est de faire disparaître cette tendance en permettant à chacun de voir un grand projet, un rêve de gosse ou une idée folle devenir réalité.

De quelle manière réalisez-vous les rêves des internautes inscrits sur votre plateforme?

Une fois qu’un projet est présélectionné, nous travaillons plus précisément à sa faisabilité et sur le rendu final de la vidéo : étude de faisabilité du projet, échange avec d’autres parties prenantes (agences production, etc.), études des moyens organisationnels, tournage & montage, communication autour du projet, etc.

Comment organisez-vous le processus de sélection des projets?

Le processus de présélection des projets est une affaire de compromis entre la faisabilité du projet, son intérêt visuel, son potentiel de diffusion sur Internet et l’intérêt qu’il suscite auprès de nos partenaires. Nous utilisons donc plusieurs critères afin de déterminer quel projet sera « présélectionné ». Est-il original? Peut-il être facilement réalisable? Est-il suffisamment détaillé? Y a-t-il un potentiel visuel? Est-il présentable à un partenaire?

Quels sont les premiers projets réalisés?

A ce stade, nous avons concrétisé 3 projets en vidéo. Nous avons officiellement lancé Happiness Watchers en février dernier avec notre première vidéo: « The Perfect Blaugrana Night« . Il s’agissait de surprendre Clément, un énorme fan du FC Barcelone, en l’amenant voir un match du Barça et de lui réserver quelques surprises (roadtrip en 2CV, maillot dédicacé, etc.). Notre deuxième vidéo, « Learning to fly (over the Alps) », en collaboration avec Faguo et Dagobear, a cumulé plus de 215K vues sur Facebook et Youtube. « Let’s put some color », notre troisième vidéo, a été publiée il y a moins d’une semaine et est déjà à plus de 110K vues cumulées sur Facebook et Youtube. En collaboration avec AXA Group, nous avons réalisé le rêve de Florent : peindre une gigantesque toile en collaboration avec le trio artistique Les JeanClode.

Quel est votre modèle économique et quels sont vos objectifs de développement ?

Pour pouvoir mener à bien ces projets et réaliser les rêves des internautes, nous avons choisi de faire reposer notre business model sur la publicité, en proposant aux annonceurs de s’associer à des projets (via du placement de produit ou de marque) suggérés par et réalisés pour les internautes. L’objectif est que tout le monde y trouve son compte : le « dreamer » voit l’expérience d’une vie immortalisée en vidéo, le « viewer » se voit proposer un « feel good content » divertissant et inspirant,  l’annonceur est directement impliqué dans une campagne virale, et cela nous permet d’alimenter notre « viral loop ». Nos objectifs de développement sont simple : 500K fans et abonnés d’ici fin 2017, plus d’un million de vues fin 2016. A noter que d’autres projets sont en cours, comme avec Birchbox par exemple pour l’opération #monrêvedunjour, AXA, etc.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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