ÉconomieEntreprisesIndustrie

Avec le Guip, Benjamin Kuentz s’aventure dans le whisky breton

2 min de lecture
Whisky Le Guip - Maison Benjamin Kuentz

La Bretagne est, en France, un haut-lieu du whisky. Benjamin Kuentz, «éditeur de whiskies», ne s’y est pas trompé avec le Guip, aux allures résolument marines.

Benjamin Kuentz n’aura pas perdu de temps pour développer sa boutique. Avec le lancement du Guip, produit à seulement 346 bouteilles en partenariat avec la distillerie Armorik, cet « éditeur de whisky », comme il revendique son métier, poursuit son travail de réalisation d’elixirs « sur mesure » visible, pour le grand public, depuis septembre dernier avec la livraison de deux premières références.

« Le Guip est un whisky idéal en rentrant d’un séjour en mer, accompagné d’une bonne huître », illustre Benjamin Kuentz, également propriétaire d’un bateau en bois de 9,60 mètres. Le Guip est un chantier naval, situé à Brest, spécialisé dans la réhabilitation de bateaux anciens. Son patron, Yann Mauffret, confiait volontiers à Benjamin Kuentz ses difficultés à s’approvisionner en bois, du fait de la concurrence avec les tonneliers. « Le métier de charpentier de navire et de tonnelier sont proches. J’ai proposé d’élaborer un whisky bien charpenté, droit et sec. Un single malt pour un marin qui fait la course au large. » La tourbe y contribue.

Whisky et huitres - Le Guip

Un produit en édition limitée

Conformément à ses méthodes de travail, l’entrepreneur, dont les produits sont distribués par L’Explorateur du goût, a donc élaboré un cahier des charges et sollicité un industriel à même de donner vie à son whisky. L’essentiel de la production sera commercialisé chez des cavistes de l’ouest de la Bretagne, quelques bouteilles étant également disponibles dans une sélection d’établissements parisiens et sur internet. Le prix de vente conseillé est de 75 euros. Pour son lancement, Benjamin Kuentz a choisi de faire appel, avec son distributeur, à Yves Camdeborde, qui dispose d’une échoppe à huîtres, l’Avant-comptoir de la mer, accolée à son restaurant parisien.

« L’objectif était de parvenir à un whisky élégant, qui n’anesthésie pas le palais. Toutefois, gare à sa salinité : si on est trop confiant en dégustant ce whisky, on se fait rappeler à l’ordre ! (55%) », s’amuse-t-il – nous pouvons en témoigner. Les autres références, (D’un) verre printanier et Fin de partie, restent quant à elles disponibles.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

3084 articles

A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
Articles
A lire également
La sélection de la rédaction

Mexique : Condesa Gin s’étend au-delà de ses frontières

Née en 2021 dans le quartier de La Condesa, à Mexico, la distillerie artisanale Condesa Gin séduit les amateurs de spiritueux avec ses recettes florales. Importée en France par Cinco Distribution, la marque vise notamment les bars à cocktails.
La sélection de la rédaction

En septembre 2025, 4 rendez-vous cocktails, spiritueux et bière à Paris

AGENDA — De la Negroni Week à la Cocktail Street, en passant par le Dugas Club Expert, le Whisky Live Paris et le pop-up Brooklyn Bodega, le mois de septembre 2025 sera rythmé par des rendez-vous incontournables pour les amateurs de cocktails, de spiritueux et de bière, à Paris.
EntreprisesIndustrie

BB13, le gin méditerranéen de Bear Brothers qui accompagne le développement de la distillerie

Avec BB/13, Bear Brothers et les bars CopperBay signent un gin bio inspiré de la Méditerranée. Ce lancement accompagne la montée en puissance de la distillerie installée près de Toulouse, qui vise l’autonomie en matières premières.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter

2 commentaires

Les commentaires sont fermés, mais vous pouvez nous contacter par mail depuis notre page A propos.