Depuis son ouverture en 2024 dans le Vieux-Nice, l’Hôtel du Couvent (5 étoiles) développe son offre food & beverages. Son Bistrot des Serruriers propose une cuisine accessible et locale, tandis que le bar invente des twists sur les cocktails classiques.
Depuis son inauguration en juin 2024 à Nice (Alpes-Maritimes), l’Hôtel du Couvent a adapté par touches son offre F&B. Cet hôtel 5 étoiles, aménagé dans un ancien couvent dont les origines remontent à 1604 et restauré et agrandi pour accueillir 69 chambres et 19 suites, propose toujours son restaurant, essentiellement tourné vers la clientèle de l’hôtel. Plus accessible, la guinguette estivale, perchée dans le jardin, est davantage fréquentée par des clients extérieurs, tandis que le Bistrot des Serruriers, un établissement de type brasserie, a été pensé en ce sens.
Lancé à la rentrée 2024, ce restaurant est accessible de manière indépendante de l’hôtel, en remontant depuis la rue Rossetti, dans le Vieux-Nice. Un emplacement qui permet de s’attabler sans hésiter à entrer dans l’hôtel en n’y étant pas client. “À l’intérieur comme à l’extérieur, vous serez au cœur du quartier. Il propose un menu pour le déjeuner, un menu pour le dîner et des glaces toute la journée, tout en faisant partie intégrante de la ville”, décrit le réseau Marriott.
“Le bistrot complète l’offre de restauration et constitue l’un des plus beaux succès de l’hôtel. Les menus sont plus abordables, et nous travaillons toujours avec les produits de notre ferme de Touët-sur-Var”, illustre Mafoudia Touré, la directrice commerciale de l’hôtel. Les prix sont accessibles, en cœur de ville : lors de notre passage fin août, à la mi-journée, cinq entrées comprises entre 6 et 10 euros, un plat du jour à 17 euros (le midi) ou deux plats dans la lignée d’autres établissements (24 euros) et cinq desserts à 8 euros.
Côté rue, un menu bistrot…

Salmorejo

Terrine de lapin
Parmi les entrées, en fin de saison estivale, on retrouvait ainsi une salade de tomates cerises, concombres, cébettes et poulpe; des œufs mayonnaise ou une pissaladière. Notre choix s’est porté sur le salmorejo, une recette d’origine andalouse dans laquelle on retrouve traditionnellement des tomates, de la mie de pain rassis, de l’huile d’olive, de l’ail et du sel. Une soupe froide qui s’est bien accordée avec les fortes chaleurs ressenties à l’extérieur. Coup de cœur pour la terrine maison de lapin, servie généreusement.

Courgettes et poivrons farcis

Filet de rouget grondin
Côté plats, on se laisse séduire par des courgettes et poivrons farcis, accompagnés d’un jus de viande, et par un filet de rouget grondin, accompagné de piperade et de sauce vierge.
Une double proposition dans la droite ligne des restaurants bistronomiques, avant de terminer par un étonnant gâteau de fromage (fromage blanc) agrémenté d’un coulis de pêche. Le gâteau est crémeux, très léger et le biscuit tient l’ensemble. La panacotta à la figue est, elle aussi, gourmande. Côté boissons, les vins sont nature; tandis que la bière pression provient de la Brasserie du Comté, située à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes).
…et dans l’hôtel, des twists de cocktails classiques

A l’intérieur du bar.
Côté bar, le menu actuel date d’avril 2025. L’élégant comptoir est logé dans une pièce où il fait bon recevoir. “Nous travaillons beaucoup de cocktails classiques, et des produits frais comme la pomme ou le melon qui peuvent changer. Pour réduire nos déchets, nous travaillons avec la pâtisserie. Nous produisons aussi trois cocktails prébatchés, disposés dans les mini-bars”, expose Irène Niciareli, première barmen. Fait rare, un rotovap est présent dans le laboratoire.

Spritz du Couvent
Aux côtés de deux versions du Negroni, on retrouve notamment l’Affinity : whisky, dry vermouth, distillat d’olives, cassis, bitters framboise et chocolat blanc (10cl, 19 euros). Au nez, le cocktail est sec, porté sur le vermouth avec quelques notes de framboise. En bouche, l’attaque est franche, portée sur le whisky. Le drink devient plus onctueux par la suite. Autre cocktail classique revisité, le spritz (Lillet rosé, liqueur Dolin Chambéryzette, amontillado, clémentine, vin pétillant). Un incontournable de l’été! Le nez est oxydatif, porté sur le sherry. En bouche, le drink est rond, fruité, citronné.

Mauresque
Cocktail iconique du sud, la mauresque n’échappe pas non plus à son twist. Pas de sureau d’orgeat, mais du Ricard, de l’eau-de-vie de coing, un soda pamplemousse (London Essence) et un spray de fleur d’oranger. Au nez, le pamplemousse rose prend d’emblée l’ascendant. “Ici, le pastis est culte”, rappelle Irène Niciareli. En toute logique, il s’impose lors de la dégustation, tout en douceur avant de reprendre le chemin de la ville après cette belle parenthèse.
Une clientèle internationale durant l’été
En haute saison, le taux de remplissage de l’hôtel dépasse les 90%, se félicite son équipe. Des clients américains sont notamment visés durant l’été, tandis que la clientèle nordique fait aussi office de priorité. De septembre à avril, l’équipe commerciale a intensifié ses efforts sur le marché B2B, que ce soit à travers des voyages de récompenses, de l’influence ou des shootings photo. Parmi les objectifs, figure celui du développement des séminaires.
1 rue Honoré Ugo, 06300 Nice
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.