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Bloomizon mise sur le cross-canal pour distribuer ses vitamines

2 min de lecture
Le programme personnalisé en vitamines de Bloomizon

Un an et demi après son lancement, Bloomizon mise sur les canaux web, mobiles et physiques pour promouvoir son programme d’abonnement à des vitamines.

Cet été, Business & Marchés revient sur l’actualité de start-up précédemment présentées sur le site. En janvier 2014, l’équipe de Bloomizon lançait une campagne de crowdfunding pour financer le développement d’un service personnalisé d’abonnement à un programme d’apport en vitamines. Depuis un an et demi, celui-ci est effectif. La cofondatrice de Bloomizon, Mélanie Jonniaux, répond à nos questions.

Comment a évolué Bloomizon depuis son lancement effectif?

Après notre campagne de crowdfunding réussie, nous avons ouvert la plateforme Bloomizon le 23 avril 2014 et avons livré nos premiers membres dès le lendemain. Nous avons également lancé l’application mobile qui permet de suivre quotidiennement son programme. Depuis cette date, nous sommes continuellement en contact avec nos membres ce qui nous permet de faire des évolutions et des améliorations selon les usages.

Comment vos clients réagissent-ils?

Notre enjeu est de permettre à nos membres de vivre plus longtemps, en meilleure santé et avec plus d’énergie saine chaque jour. Les deux premiers axes ont été prouvés par de nombreuses études menées par des chercheurs du CNRS et de l’INRA notamment qui ont montré les corrélations entre un manque de vitamines et l’apparition de nombreuses maladies (cancers, maladies cardiovasculaires…) Le troisième aspect est quant à lui démontré par des recherches et le mécanisme métabolique des vitamines, en effet les vitamines participent aux réactions permettant de générer de l’énergie pour votre corps. De plus, nous le prouvons fréquemment avec le ressenti de nos membres. 92% de nos membres déclarent ressentir un gain d’énergie conséquent après deux semaines de suivi du programme Bloomizon.

Nos premiers membres, qui nous ont connus notamment lors de la campagne de crowdfunding, sont devenus de vrais ambassadeurs. Ils partagent avec nous cette volonté d’optimisation et de régulation de son capital bien-être. Grâce au bouche-à-oreille et aux recommandations nous sommes en croissance depuis le lancement.

Quels éléments de votre business model ont été validés et quelles modifications avez-vous opérées?

Nous avons validé notre business model et notre marché. Nous distribuons nos programmes de vitamines sur-mesure à travers notre plateforme web. Nous avons, au fil des mois, effectué des améliorations et continuerons à le faire. Notamment, fin décembre nous avons passé la plateforme en freemium : tout le monde peut, après la création gratuite de son compte, suivre son besoin et sa consommation pour chacune des vitamines.

Comment souhaitez-vous vous développer?

Nous avons plusieurs perspectives de développement. L’ouverture de notre boutique est un enjeu fort pour Bloomizon. Nous souhaitons que ce lieu soit à notre image : la technologie au service de notre santé et notre bien-être. Nous envisageons également un développement international. Nous partons en octobre prochain, avec le Ministère des Affaires étrangères, à San Francisco pour appréhender le marché américain. Enfin, nous sommes en train de finaliser notre premier programme BtoB. Ce programme permet aux entreprises de proposer des programmes Bloomizon à leurs employés pour améliorer leur bien-être.

Vous allez ouvrir une boutique physique. Quel en est l’objectif?

Nous sommes persuadés que nous devons proposer une expérience globale à nos membres et cela passe par une stratégie omnicanale. Aujourd’hui nos membres viennent nous rencontrer dans nos bureaux, mais cela n’est pas suffisant. Nous souhaitons, à travers cette boutique, avoir un espace physique qui permet de montrer l’univers Bloomizon, d’expliquer le concept et l’intérêt de la micro-nutrition sur-mesure ainsi que de faire vivre une expérience hors du commun à nos membres et futurs membres.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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