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3 projets étudiants de start-up qui donnent envie d’entreprendre

3 min de lecture
Fiches start-up

Focus sur trois projets de start-up portés par des étudiants de l’Iscom, afin de découvrir de nouvelles initiatives prises lors d’une initiation grandeur nature à l’entrepreneuriat.

La semaine dernière, Business & Marchés présentait l’Audacity Week, la session dédiée à l’entrepreneuriat à laquelle se prêtent les 451 étudiants de cinquième année de l’Iscom Paris, une école de communication. 30 idées de start-up ont été proposées à cette occasion. Padit, un projet de skateboard connecté, a été distingué. Les trois dossiers présentés ci-dessous, chacun portés par des groupes d’étudiants, permettent de découvrir un échantillon de la créativité possible en matière de projets entrepreneuriaux. S’ils n’iront pas tous au-delà de l’école, ils présentent, chacun, un intérêt certain.

Talk’In

Quel est le concept de votre projet ? – C’est une application de traduction instantanée via un appareil photo et un dictaphone. Elle permet également de convertir les monnaies étrangères. C’est un outil complet qui permet de se débrouiller seul à l’étranger quand on ne connaît pas la langue du pays dans lequel on se trouve, utilisable hors connexion. Par exemple lorsque l’on est dans un restaurant, l’appli permet de traduire un menu de manière instantanée.

Comment vous avez eu l’idée de ce projet ? – Cette idée nous est venue car plusieurs d’entre nous sont partis en voyage à l’étranger dans des pays où on ne parlait pas ni français ni anglais. Se repérer, se déplacer et se faire comprendre dans ces pays a été parfois été compliqué. Avoir ce type d’application nous aurait beaucoup aidés et nous aurait simplifié la vie pendant notre séjour.

Allez-vous continuer à le faire vivre ? – On espère avoir un bon retour des investisseurs et des professionnels que nous rencontrons cette semaine. Si nous sommes sélectionnés pourquoi pas continuer si nous avons la possibilité d’êtres accompagnés par la suite.

Dis Tanguy

Quel est votre concept ? –  Créer une plateforme pour simplifier toutes ses démarches administratives lorsque l’on est étudiant.

Comment vous est venue cette idée ? –  C’est venu d’un problème personnel pour reprendre la main sur nos documents administratifs quand on veut être indépendant par rapport à ses parents. Notre business model est de conclure des partenariats avec les écoles comme un service proposé aux étudiants. Car nous sommes aussi bien placés pour le savoir : les écoles ont tout intérêt à faciliter les démarches administratives de leurs étudiants. C’est un service grâce auquel elles peuvent aussi gagner en image et en proximité.

Est-ce que cela vous a donné envie de vous lancer dans l’entrepreneuriat ? –  Oui très clairement. Cette semaine nous a permis de prendre des risques, car nous avons dû créer une entreprise et un projet depuis zéro. C’est faire vivre son idée.

SOS

Quel est votre concept ? – L’application qui s’appelle SOS. Son but est d’optimiser le système d’alerte en cas d’urgence.

Comment vous est venue cette idée ? – En France, les secours sont lents et compliqués. On s’y perd dans les numéros d’urgence. En cas de détresse, vaut-il mieux composer le 15 pour les urgences médicales ? Le 18 pour les pompiers ? Ou bien encore le 112, numéro européen ? Et on ne parle même pas du 115 pour les urgences sociales, du 191 pour le sauvetage aéronautique ou du 196 pour le sauvetage maritime. On voit bien que l’existence de plusieurs numéros d’appel d’urgence est problématique. Et puis, quelles informations communiquer ? Bref, il y a beaucoup d’informations à retenir et ceci influe sur le temps effectif de prise en charge des secours sur le terrain. Bien que ce soit ambitieux, nous avons donc décidé de simplifier ce système.

Est-ce que cela vous a donné envie de vous lancer dans l’entrepreneuriat ? – Bien sûr. Certains d’entre nous s’étaient déjà lancés ! Ce qui est génial dans ce type d’aventure, ce sont les rencontres avec les gens avec qui on peut échanger et partager nos connaissances pour faire évoluer le projet. Nous pensons que certains d’entre nous continuerons à faire vivre SOS, car c’est un projet qui nous tient à cœur. D’autres ne continueront pas l’aventure, car ils ont d’autres projets en cours, qu’ils souhaitent concrétiser.

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