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A Riquewihr, ces restaurateurs ont repensé leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle

2 min de lecture
AOR - Table-restaurant de Serge Burckel à Riquewihr (Alace)

A Riquewihr, en Alsace, Serge et Sabine Burckel dirigent AOR, un restaurant ouvert… en mars 2020. A l’occasion de la deuxième réouverture, ils ont repensé leur offre et leurs horaires.

Installé à Riquewihr (Haut-Rhin), Serge Burckel a ouvert en 2020 AOR, la table, le goût et nous, un restaurant faisant la part belle à la créativité de ce chef, dont la carrière a débuté en 1973, et qui a alterné entre l’Alsace, les grandes villes européennes et des expériences à Hong-Kong, Los Angeles et Doha. Avec son épouse Sabine, il nous présente la manière dont s’est déroulée, la semaine dernière, la réouverture de l’établissement, quelques heures après les premiers services. “La fréquentation est encore un peu faible mais il y a un vrai engouement, un enthousiasme de vie sociale que l’on ressent”, indiquent-ils.

Comment avez-vous organisé cette reprise ?

Nous avons fait comme si c’était la première ouverture de l’établissement. Celui-ci a officiellement ouvert en mars 2020, donc oui c’était presque notre première ouverture ! Mercredi dernier, on ne savait pas trop où on mettait les pieds, nous avons fait en fonction du ressenti. Et sommes très contents d’avoir rouvert. En cuisine : nous proposons une carte composée de 3 entrées, 2 poissons, 3 viandes, 4 desserts et notre menu L’Impro des voyages (un menu-dégustation qui change tout le temps) en 6 plats, que l’on peut réduire en 4 ou 5 plats. Notre menu végétarien est aussi disponible. Pour les vins, Sabine affine la carte toujours en fonction de la cuisine. Tout est axé sur la cuisine de Serge. Oui, notre fille est maintenant en salle. En cuisine, nous avons recruté un cuisinier.

De quelle manière avez-vous repensé votre offre pour la réouverture ?

Nous ouvrons dorénavant uniquement le soir en semaine (du mardi au samedi), et le dimanche midi. C’est notre façon de voir la restauration aujourd’hui. La crise nous a fait réaliser que nous souhaitons faire passer notre vie privée avant notre vie professionnelle. Mais lorsqu’on est au resto, on est à 200%. Avec notre carte, on laisse le choix aux personnes qui viennent de manger ce qu’elles veulent. Elles ont beaucoup plus de liberté que dans d’autres établissements qui imposent des menus. Et nous prenons le pari que nous allons toucher plus de monde comme cela. Donc on laisse le choix et la liberté à nos convives de choisir ce qu’ils veulent.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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