ÉconomieEntreprisesManagementServices

“Les entreprises repensent la manière de stocker leurs biens”, observe Laurent Bonnet, de Stockoss

2 min de lecture
Start-up et problèmes logistiques

La start-up Stockoss propose de réserver des espaces de stockage (vrac ou palettes). L’entreprise de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) vient retirer et remettre les objets directement auprès de ses clients professionnels, et les entrepose dans des lieux dédiés. Les objets confiés peuvent être géolocalisés et identifiés par plusieurs utilisateurs. “Nous sommes le trait d’union entre les grandes entreprises déjà extrêmement digitalisées et les entrepôts qui manquent souvent de solutions digitales”, indique Laurent Bonnet, fondateur de Stockoss, qui répond à nos questions.

Comment a évolué votre activité depuis le lancement en 2018 ?

A son lancement, Stockoss était une solution pour digitaliser le stockage de meubles des entreprises qui manquaient d’espace dans leurs bureaux. Mais grâce aux progrès technologiques et l’augmentation de nos espaces de stockage, nous avons pu élargir notre offre auprès de nouveaux secteurs tels que : l’événementiel, de la communication, le marketing de grandes entreprises. De plus, nous aidons aussi les entreprises du BTP à résoudre leurs problèmes de stockage.

Quelles nouvelles pratiques de stockage sont nées des confinements et de la crise ?

D’abord, la pérennité de l’usage du bureau a été questionnée par les entreprises à cause de l’émergence du télétravail. Les entreprises font donc un usage plus flexible de leur bureau. Le confinement a aussi été une prise de conscience de l’empreinte écologique produite par les entreprises. Désormais elles cherchent à optimiser leurs flux, à optimiser l’usage qu’elles ont de leurs objets. Stockoss leur permet donc de bien visualiser leurs atouts et de les optimiser.

Quels éléments incitent les entreprises à externaliser le stockage de certains biens; quelles catégories sont les plus concernées ?

Le gain d’espace pour le bien-être de leurs employés. Les entreprises cherchent à externaliser leur stockage quand elles ne disposent pas d’assez d’espace. De plus, beaucoup de sociétés n’ont pas de personne préposée au stockage d’objets et manquent donc de visibilité sur ce dont elles disposent. Avoir un espace de stockage centralisé permet de rendre visible tous les objets de l’entreprise. Aujourd’hui nous constatons que les biens les plus concernés sont le mobilier, le matériel informatique, les archives, le matériel événementiel, et le matériel dédié aux points de vente. Plus récemment nous avons observé une augmentation des objets dédiés au retail. L’un des points forts de Stockoss est de permettre d’avoir instantanément une visibilité importante pour la supply chain via l’application mobile.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Nous sommes en train de développer notre outil pour qu’il corresponde encore aux cas d’usage de clients travaillant dans le marketing, le trade-marketing, la communication et le retail. Et nous allons aussi étendre notre solution hors d’Ile-de-France, en France mais aussi en Europe.

2819 articles

A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
Articles
A lire également
EntreprisesIndustrie

Armin étoffe sa gamme d'armagnacs et ses déclinaisons en cocktails

La start-up Armin, qui s’attèle à refaire découvrir l’armagnac depuis quatre ans, change ses étiquettes, et accentue sa stratégie cocktails.
ÉconomieEntreprisesServices

“Les agences de design font preuve de résilience”, souligne Delphine Dauge, de l'Association Design Conseil

Depuis 1988, l’Association Design Conseil regroupe les grandes agences de design. Sa présidente, Delphine Dauge, fait le point sur l’actualité du secteur et sur son adaptation au contexte économique actuel.
EntreprisesIndustrie

"Les consommateurs s'intéressent au café de spécialité, qui peut aussi se développer en CHR", souligne David Serruys, du Collectif café

Les chiffres du café de spécialité restent encore peu connus en France : 800 torréfacteurs traditionnels, 4000 coffee shops. David Serruys, président du Collectif café, décrypte les enjeux de ce marché.

Recevez nos prochains articles par e-mail

Abonnez-vous à notre newsletter