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Dans le centre de Paris, saké et whisky font cause commune

2 min de lecture
La Maison du Whisky - La Maison du Saké (Paris)

A Paris, La Maison du Whisky et La Maison du saké rapprochent davantage leurs expertises pour offrir, en un même lieu, un caviste, un restaurant et un bar, en s’appuyant sur une large offre de sakés.

Depuis cinq ans, rue Tiquetonne, dans le 2ème arrondissement de Paris, le distributeur de spiritueux La Maison du Whisky partage avec La Maison du saké un espace regroupant deux boutiques, un bar spécialisé dans la dégustation de whisky (Golden Promise) et un restaurant (ERH). Un lieu qui s’est appuyé sur l’expérience de transformation d’une partie de son activité en caviste durant le deuxième confinement pour unifier ses différents espaces et accentuer leur tropisme japonais. Au cœur de l’offre : 90 sakés, avec 250 références à terme, dans l’objectif de nouer des passerelles avec les amateurs de whisky. 650 références de spiritueux sont proposées au total.

Echantillon de sakés - La Maison du Whisky (Paris)

“Avec cette troisième boutique de La Maison du Whisky, nous pouvons amplifier notre travail d’éducation”, indique l’équipe. Pour illustrer la diversité des sakés, place à la dégustation avec par exemple le sparkling saké de Masumi (11%), “plutôt traditionnel”, proposé comme une alternative au champagne. Bien que pétillant, il se distingue par ses notes céréalières. Elaborés pour faire revenir le jeune public japonais sur la catégorie, les sakés de Maison Takeno sont aussi proposés – l’une des références disponibles se caractérise par ses notes plus prononcées et plus affirmées. “La minéralité plaît moins au public français”, observe-t-on en boutique.

Des cocktails dédiés

Cocktail Saké - Golden Promise (Paris)

Au sous-sol, le Golden Promise poursuit dans cette voie avec une carte éphémère de quatre cocktails conçue pour ce lancement. Le cocktail Shōkei Kenkō, du nom d’un peintre japonais des XV et XVIe siècles, associe une liqueur de pêche au saké (Ume no yado momoshu), du champagne et un bitter au shiso (The Japanese Bitters). Très fruité, le drink, qui s’inscrit dans la tendance low ABV, se veut résolument accessible. “Nous avons décidé de twister le Bellini”, précise-t-on au bar. De légères notes mentholées peuvent être décelées en fin de bouche. Très désaltérant, le highball est pour sa part “un bon moyen de faire découvrir le whisky, en révélant sa fraîcheur”. Un single malt, Chichibu Paris Edition 2021, a été sélectionné pour l’occasion, accompagné d’un soda water de Fever-Tree.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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