
L’esprit bistro s’invite en terrasse, au bord du lac de Disney Village, pour les visiteurs (ou non) de Disneyland Paris. Petite Rosalie prend ses quartiers durant six mois, avec une carte courte mais bien pensée.
Il y a comme un air d’été à Disney Village. D’avril à octobre 2025, la zone commerciale attenante à Disneyland Paris accueille Petite Rosalie, un bar-restaurant éphémère, en bordure du lac, près du ballon Panoramagique. Une terrasse de 66 places où l’on retrouve une carte courte, composée de plats à partager, de grandes assiettes, de quelques boissons (bière, vin, spritz), et de desserts, agrémentée de parasols et d’un cabanon pour le service – l’activité est conditionnée à la météo.
Petite Rosalie est une déclinaison du restaurant Rosalie, ouvert en décembre 2023 à la place du Café Mickey. Exploité par Bertrand Hospitality, ce vaste établissement de 215 couverts propose une cuisine qui revisite les classiques de la gastronomie française, ainsi qu’un espace de vente à emporter (petit-déjeuner, snacking).
A partager… ou pas

Spritz et citronnade maison
Pour Petite Rosalie, “nous souhaitions une offre à mi-chemin entre la brasserie et le comptoir, avec des plats rapides à consommer”, précise Christelle Junk, la directrice de l’établissement. Chaussés de nos lunettes de soleil, nous débutons notre repas avec une citronnade maison (5,50 euros), citron et concombre, pas trop acide ni trop sucrée, agréable à déguster. Les cocktails sont simples (Aperol et St-Germain spritz, de 10 à 12 euros, à consommer avec modération).

Finger de croque-monsieur à la truffe
A peine le temps d’être servi que les entrées, à partager, sont servies. Enorme coup de coeur pour le finger de croque-monsieur à la truffe (jambon blanc cuit au torchon, comté AOP, beurre de champignons à la truffe d’été, 20€), très généreux et moelleux. Un plat rassurant, gourmand, qui conviendrait tout aussi bien en hiver, porté par un pain bien toasté. Roboratif !

Planche Rosalie
Plus classique, la Planche Rosalie propose un medley de jambon de Bayonne, rosette de Lyon, comté AOP, Sainte-Maure de Touraine (vraiment frais et doux), cornichons, pain de campagne (très réussi) et de beurre (hélas, on cherche le demi-sel). Cela tombe bien, “la fréquentation remonte à l’heure de l’apéritif”. Le restaurant est situé au bout de Disney Village, un espace permettant d’accéder aux hôtels, mais à l’activité plus calme en journée, lorsque les parcs d’attraction font le plein.
Passion club, passion glaces
Parmi les plats, le French Crab roll (19 euros) fait office de best-seller (chair de crabe, citron vert, ciboulette, aneth, pickles d’oignon rouges, romaine, mayonnaise au piment d’Espelette, pain brioché, salade). Des galettes sont aussi disponibles.

Club-sandwich poulet
Nous portons notre choix sur un incontournable de l’esprit hôtelier : le club-sandwich poulet (filet de poulet français, oeuf plein air, tomates, avocat, mayonnaise, pain de mie, salade de jeunes pousses, 17 euros). Le pain toasté est tiède, conformément à la tradition. L’ensemble est très frais, avec l’œuf qui prend immédiatement le dessus, tout comme la tomate. Découpé en quatre, le sandwich se partage facilement. Toutefois, le poulet et l’avocat sont (un peu trop) discrets, derrière la sauce. L’ensemble sied bien à l’esprit terrasse.

Coupe fraise melba
Coupe de fraises ou coupe fraise melba (crème glacée vanille Bourbon, sorbet fraise, fraises fraîches, compotée de fruits rouges, amandes effilées, crème fouettée), de 9,50 à 12 euros : en dessert, on cède à la gourmandise. La coupe fraise melba est généreuse, avec une crème fouettée en quantité, et une bonne dose de glace. Un must, sans doute, à l’heure du goûter. Une coupe chocolat-brownie (crème glacée vanille Bourbon, sorbet fraise, fraises fraîches, compotée de fruits rouges, amandes effilées, crème fouettée) est également disponible, tout comme des gaufres.
La préparation s’effectue grâce aux équipements du restaurant attenant. Lequel trouve ses marques, avec désormais l’ouverture de la salle du haut en soirée. “Cette offre n’existait pas à Disney Village; on répond à une certaine demande”, se réjouit Christelle Junk, qui dirige l’établissement de 110 personnes.