Un vin du Jura à base de savagnin entre dans la composition du dry martini, la revisite d’un grand classique du cocktail… au bar Classique, à Paris.
Au bar Classique, à Paris, l’élégante pharmacie d’apothicaire dresse un beau décor pour déguster des cocktails classiques certes, mais revisités à la sauce maison. Depuis 2024, les créations incorporent du vin, autour d’un menu baptisé “Cépages”, dont une deuxième mouture a été lancée début 2025. Malgré ces changements, le dry martini traverse les différents menus. Ce lundi 19 mai, le bar fête son quatrième anniversaire.
La recette
Saké, blend de vermouths, émulsion de savagnin, Umami stuff (concentré aromatique à base de peau de bonite), pandan.
Les raisons du succès
“Il s’agit d’un cocktail atypique. On l’aime ou pas, mais il se marie très bien avec les huîtres, que l’on propose au bar dans le cadre de notre formule de pairing”, indique Alex Baumgarten, bar manager. En avant-soirée, 1 cocktail et 2 huîtres sont proposés pour 16 euros.
La dégustation
Au nez, le cocktail est assez minéral. En bouche, le drink est hyper iodé, salin, en contraste avec les notes réconfortantes du pandan au nez. En finale, le cocktail est plus moelleux. “Il s’agit d’un cocktail oxydatif, avec des notes fumées. On utilise du vin du Jura, et il y a de la mâche”, décrit Alex Baumgarten.
Le fait amusant
“Les clients sont intrigués par le cocktail, assez atypique. S’ils l’aiment, ils en recommandent, ce qui nous a incité à basculer sa production en prébatch.”
1 bis rue Lallier, 75009 Paris
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