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« Les nouvelles technologies permettent de repenser l’accès aux services juridiques »

2 min de lecture

Entretien avec François Marill, co-fondateur et président du site LegaLife.

Quel constat vous a incité à créer LegaLife ?

Aujourd’hui, si vous avez un problème ou une question juridique, deux solutions s’offrent à vous. La première est d’aller voir un avocat qui vous donnera des conseils très personnalisés mais qui vous coûtera aussi très cher. La deuxième est d’aller sur des sites spécialisés qui nécessitent d’avoir de véritables connaissances juridiques afin d’avoir un résultat satisfaisant.

Ces deux solutions sont tout à fait appropriées dans de nombreuses situations mais ne sont pas suffisantes. Cette insuffisance contraint de nombreux particuliers et chefs d’entreprises à en limiter leur utilisation quand bien même cela est clé pour leur vie, celle de leur famille ou celle de leur entreprise. Nous pensons que les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de repenser l’accès à ces services juridiques afin de les rendre plus simples, plus rapides, plus efficaces et moins chers.

Quels sont les points forts de LegaLife par rapport à l’offre existante ?

LegaLife marque une rupture dans l’utilisation du droit en ligne. Il s’agit du premier site véritablement innovant dans ce secteur d’activité. Nous sommes les premiers en France à proposer aux particuliers et aux professionnels un site innovant et ergonomique qui leur permet de faire eux-mêmes leurs contrats en ligne en répondant à une série de questions simples et compréhensibles de tous (« Do It Yourself ») et de faire appel à un avocat dès qu’ils ont besoin de conseils personnalisés (« Do It With Me »).

Quels types d’entreprises visez-vous à travers votre offre B to B ?

Nous visons toutes les entreprises qui veulent maitriser leurs dépenses tout en bénéficiant d’un service juridique complet et de qualité. Ainsi, nous nous adressons surtout aux entrepreneurs, auto-entrepreneurs, professions libérales et aux TPE en leur proposant de nombreux services gratuits et des services payants qui n’excéderont pas 35 euros par mois.

Ces professionnels pourront faire leurs statuts, leurs pactes d’actionnaires, leurs factures, leurs contrats de travail et encore beaucoup plus de documents sur LegaLife, et s’ils ont besoins de conseils personnalisés ils pourront faire appels à des avocats partenaires qui réviseront leurs documents à des prix forfaitaires et donc sans dépassements d’honoraires.

Quels sont vos principaux objectifs de développement à court, moyen et long terme ?

Nous sommes déjà en train d’améliorer la proposition de documents pour nos utilisateurs afin qu’ils puissent trouver tous les documents dont ils auront besoin le plus rapidement possible.  Nous développons un questionnaire spécifique pour chaque document permettant ainsi aux utilisateurs de le personnaliser de la manière la plus fine possible.

D’ici deux ans, nous souhaitons véritablement être considérés comme l’acteur qui a révolutionné l’utilisation du droit en ligne en France et en Europe et avons donc comme ambition d’exporter notre modèle dans d’autres pays européens. Nous avons pour objectif d’ici à cinq ans d’atteindre un million d’utilisateurs par mois sur le site. Il s’agit d’un objectif ambitieux mais réalisable lorsque l’on sait que tous les jours 100 % des particuliers et des 100 % des professionnels sont confrontés à des problématiques juridiques.

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A propos de l'auteur
Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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