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A Paris, comment le Gloster élargit la clientèle d’un bar d’hôtel

2 min de lecture
Kévin Compère, chef barman - Le Gloster - Paris

Près de la Tour Eiffel, le Gloster, bar de l’hôtel La Bourdonnais, joue la carte de l’accessibilité avec une carte adaptée à tous les publics et une large offre sans alcool.

Dans le 7ème arrondissement de Paris, le Gloster se forge sa propre identité. Autrefois salon de thé, le bar de l’hôtel La Bourdonnais, sis dans l’avenue du même nom, s’est converti en 2017 aux cocktails et mise sur une offre accessible : des drinks à 12 euros, des mocktails à 9 euros et des happy hours. Il convient de plaire au plus grand nombre : hors contexte de crise, l’hôtel attire une large clientèle d’affaires, et des clients notamment venus des Etats-Unis et des émirats. Pour pallier à la baisse de fréquentation, l’offre a été ajustée et un effort est réalisé pour cibler une clientèle parisienne.

Hôtel La Bourdonnais - Gloster Bar - Paris

Le sans alcool fait l’objet d’une mise en avant spécifique. “Compte tenu du profil de notre clientèle, il s’agit d’un passage obligé. Par ailleurs, on ne peut plus proposer un produit singulièrement différent aux membres d’un même groupe qui souhaiteraient consommer du soft”, explique Kévin Compère. Passé par le lycée hôtelier de Dugny (Seine-Saint-Denis) et l’European Bartender School, le jeune chef barman, qui a fait ses classes dans l’événementiel, a conçu six recettes en période classique. Parmi lesquelles le I Walk the Line  : infusion rooibos vanille, verjus bergamote, grenadine, même si cette dernière tend à prendre le pas en bouche.

Pour coller aux nouvelles tendances, la Caipi Végé se compose de cachaça, de jus de citron vert et de sirop de foin. Les notes florales sont très agréables au nez et en bouche – le cocktail s’avère cependant très sucré. Les grands fauteuils sont, eux, agréables en fin de journée !

Vers plus de technicité

Parfois bien considérée, parfois délaissée dans les bars à cocktails, la place de la bière est ici représentée par une brasserie artisanale de Pantin (Seine-Saint-Denis), La Parisienne, dont nous avions suivi les premiers pas il y a quelques années. L’amertume de l’IPA, le Titi Parisien, saura satisfaire les attentes d’un public averti. Des pots de préparations à tartiner fournis par Superproducteur ont pour leur part remplacé les planches de charcuterie, qui ne donnaient pas satisfaction. La crème fine de basilic AOP et parmesan est très réussie.

“Dans la prochaine carte, nous irons vers davantage de technicité”, souffle Kévin Compère, en nous faisant déguster un cordial de cacao fermenté au pastis.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

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