
Avant de faire évoluer son offre pour son dixième anniversaire, le restaurant parisien Salsamenteria di Parma cultive ses attaches italiennes avec une belle carte.
Dans le 9ème arrondissement de Paris, le restaurant Salsamenteria di Parma fête, en 2025, son dixième anniversaire. Issu d’une franchise (deux restaurants à Milan, en Italie; et un à Cannes, dans les Alpes-Maritimes), il compte se refaire connaître des Parisiens, et se remettre au goût du jour. “Nous devons renouveler notre offre, et faire évoluer la décoration”, estime Daniele Ceci, le nouveau gérant, avec Belen Vivas, de l’établissement.

Il Poker
En attendant, le restaurant, qui célèbre les traditions culinaires de l’Emilie-Romagne, cultive sa singularité avec des produits italiens, à commencer par une large carte d’antipasti. On ne saurait trop débuter par la planche Il Poker (de 15 à 37,50 euros selon la taille), composée de parties considérées comme les plus nobles du cochon (culatello, culatta, fiocco di culatello, strolghino). Chaque charcuterie bénéficie de sa préparation – ainsi, le Culatello di Zibello (porc, sel, poivre, vin, ail) est affiné durant 18 mois. Une entrée en matière à partager.
Plusieurs recettes de ravioles, et du vin à la bolée

Tortelli
Le voyage dans la région de Parme se poursuit avec un assortiment de tortelli (les recettes peuvent être commandées séparément). On débute par des ravioles fourrées à la ricotta, aux blettes et au parmesan. De quoi commander la dégustation en douceur, avant de monter en puissance avec des ravioles fourrées au potiron, aux amaretti et au parmesan. Sans aucun doute notre recette favorite, grâce au potiron qui apporte une texture suave et de la douceur. On termine par une recette plus classique mais tout aussi bien exécutée, avec des ravioles fourrées à la pomme de terre, au parmesan et à la truffe.

Le vin est servi à la bolée.
A mi-parcours du repas, focus sur le vin, servi à la bolée. Un rosso dry pétillant, porté sur les fruits rouges au nez, assez soutenu. Un vin qui peut tout aussi bien introduire le dessert, grâce à sa douceur et à sa rondeur, derrière une robe groseille.

Tiramisu
Pour le dessert, la carte est courte. Focus sur le Sbrisolona con crema zabaione, un biscuit aux amandes, servi avec un coulis de sabayon. On ne saurait trop recommander de tester le tiramisu maison, très moelleux et un peu alcooleux, tandis que les plus aventuriers se tourneront vers le saucisson au chocolat et sa crème fouettée (salame di cioccolato con panna).
Une nouvelle formule déjeuner
Le restaurant parisien de Salsamenteria di Parma ne dispose pas de terrasse, “ce qui n’était pas indispensable il y a dix ans, mais très recherché aujourd’hui”, constate Daniele Ceci, de retour depuis le mois d’avril 2025 dans les lieux après y avoir officié entre 2018 et 2022. Entre-temps, il a dirigé un restaurant à Cannes.
Avant de faire évoluer la carte de cocktails et éventuellement d’ouvrir un créneau à l’heure de l’afterwork, il a introduit une formule déjeuner, en semaine, compétitive au prix de 19 euros. Il y a quelques semaines : entrée (jambon de Parme et parmesan 24 mois, galette de polenta frite…), pâtes (lasagnes, tagliatelles au pesto…) et dessert (tiramisu, glaces…) Le temps de déguster un café forcément court, puis nous repartons vers la gare Saint-Lazare, située à une quinzaine de minutes à pied.
40 rue Saint-Georges, 75009 Paris
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