Pour l’édition 2025 de Peur sur le Parc, le Parc Astérix met en scène deux nouveaux spectacles autour du feu. L’expérience se prolonge toujours avec un “Buffet de l’horreur” immersif. En nocturne, la saison d’Halloween prend une nouvelle dimension.
Du 4 octobre au 11 novembre 2025, le Parc Astérix propose une nouvelle édition de sa saison phare, Peur sur le Parc, avec douze nocturnes organisées en un mois et demi ainsi qu’une offre enrichie de contenus. L’événement prend chaque année plus d’ampleur.
“Nous organisons cette saison depuis plus de vingt ans, à la base avec la Maison de la Peur proposée jusqu’en 2023. En parallèle, nous avons progressivement renouvelé l’offre de maisons hantées”, rappelle Kevin Blandina, le responsable des spectacles et animations du parc (450 permanents, plus de 4000 contrats saisonniers, 2,9 millions de visiteurs accueillis en 2025). Le Tombeau des Dieux a rejoint le dispositif en 2023, les Enfers de Pompéi en 2024. Depuis 2019, les Catacombes constituent l’espace (vraiment effrayant) le plus populaire de cette saison.
Même si l’entreprise rappelle que 80% du Parc Astérix est accessible et adapté pour toute la famille durant la saison, deux nouveaux spectacles ont été créés cette année, dans le cadre d’une zone baptisée “Le Camp des lames d’acier”, autour d’une scène éphémère installée en bordure du lac. “Nous souhaitions relancer un spectacle autour du feu, d’où l’idée d’une nouvelle infrastructure”, précise Kevin Blandina. Conçus en interne durant six mois, les deux shows sont joués durant les nocturnes spéciales. La vaste scène s’appuie sur les gradins présents en contrebas pour dissimuler les différents équipements nécessaires. Une régie temporaire a aussi été installée.
Une offre qui se renouvelle

Durant le spectacle « Le dernier brasier ».

Il existait déjà un spectacle autour du feu, “Inferno”, joué jusqu’en 2024. Avec “Le Dernier brasier”, on est très clairement dans une prestation scénique époustouflante, avec une maîtrise affirmée de l’art du feu, avec un registre tourné vers une mise en scène adulte. Une ambiance musicale de style métal ponctue le spectacle, loin de l’image calme que l’on pourrait imaginer à première vue. Très réussi!

Durant le spectacle consacré à Brakkor.

On reste plus circonspect quant au déroulé de l’histoire de l’autre spectacle “Brakkor : l’affrontement”, qui fait essentiellement la part belle à la performance scénique. Il faut saluer la beauté de la mise en scène et des décors, sans fausse note. “Avec Brakkor, nous ajoutons une corde à notre arc, en plus des cascades”, se réjouit Kevin Blandina. A la demande des visiteurs, certains personnages issus des saisons précédentes sont revenus à cette occasion.
“Nous ferons évoluer l’offre”, poursuit le manager, qui supervise 12 personnes à l’année au département spectacles, et 600 au plus fort de l’activité. Les auditions pour les différents lieux, dont les maisons hantées, se déroulent habituellement durant la saison estivale. Au vu de l’intensification de l’offre de spectacles et d’animations, avec notamment des parades, une école interne a été créée pour les régisseurs et l’habillage.
Un buffet thématisé pour prolonger l’expérience
Du côté de la restauration, le Restaurant du Cirque vit sa dernière saison ainsi thématisé (il deviendra Les Comptoirs d’Epidemais en 2026, parallèlement à l’extension de la zone Egypte incluant aussi les Chaises volantes et une rénovation de l’Oxygénarium, rebaptisé La descente du Nil). Mais le lieu accueillera toujours le Buffet de l’horreur, dont l’univers est résolument immersif, parallèlement aux autres animations de Peur sur le Parc.

Le Maître accueille les convives du Buffet de l’horreur.

D’emblée, l’effort porté sur la mise en scène séduit. La décoration est riche, tandis que des comédiens passent régulièrement entre les tables. Le restaurant n’est pas plongé dans le noir, ce qui permet de maintenir une ambiance familiale, mais joue la carte du spectacle. Il convient de prêter attention “aux personnages effrayants des alentours qui, affamés, pourraient eux aussi avoir envie de profiter de ce grand buffet”, proposé au prix de 36,50 euros.

Des bonbons effrayants.
L’univers d’Halloween se décline dans les noms des plats : doigts de sorcière amputés, éclats de cadavre au potiron, bouchées incandescentes du Diable, brie aux insectes et au wasabi (à déguster absolument !), viscères caramélisées… même si certaines propositions restent bien entendu plus classiques. De quoi commencer à se faire peur avant de détaler, en sortant, face au fameux homme à la tronçonneuse sans qui la saison de Peur sur le Parc ne serait pas totalement complète.
