The Shell, The Shed : les bars de l’Hôtel des Grands Boulevards, à Paris, proposent un nouveau menu printemps-été, avec des cocktails rafraîchissants.
Que ce soit lové dans l’élégant petit bar The Shell, ou sur le rooftop The Shed qui jouxte les toits parisiens, il est possible de découvrir, entre avril et octobre 2025, le menu printemps-été des bars de l’Hôtel des Grands Boulevards, dans le 2ème arrondissement de Paris.
“Nous utilisons de nouveau des ingrédients de notre potager dans un cocktail dédié, et nous avons mis l’accent sur les fruits frais, les herbes fraîches et les jus maison”, précise Karim Hamadouche, bar manager. La carte est composée de douze cocktails, répartis entre les drinks sans alcool, à volume d’alcool “modéré”, et à volume d’alcool classique.
“No shed”
Sans alcool (10 euros), le Pulp Passion se compose de maracuja, de mangue, d’eucalyptus et de vanille. Un cocktail carbonaté, autour des fruits tropicaux, “avec des notes d’eucalyptus pour complexifier le mélange, et beaucoup de rondeur”. Le drink est hyper vanillé, fruité et un peu sucré au nez. En bouche, il y a beaucoup de rondeur. En fin de bouche, l’eucalyptus apporte de la longueur.
“One shed”

Ranch Kiwi Fizz
Tequila Ocho Blanco, kiwi, citron et menthe, telle est la recette du Ranch Kiwi Fizz, dans la catégorie “One shed” (volume d’alcool modéré). “Les cocktails à la tequila plaisent bien à la clientèle américaine”, cela tombe bien : on se laisse tenter par ce long drink qui laisse à voir un morceau de kiwi, pour introduire un cocktail gazéifié au sein duquel on retrouve une eau infusée au kiwi et à la menthe. La tequila apporte du gras et de la rondeur.
Autre cocktail, le Cherry Blossom (mezcal Vida Del Maguey, cerise, citron et violette): comme dans plusieurs drinks de la carte, les garnishs sont comestibles – ici, place à une cerise griotte marinée dans du Metaxa, un alcool grec. D’une robe rose pastel, le cocktail est porté sur la cerise et la violette au nez. On se rapproche des bonbons à la violette, avec une sucrosité à laquelle s’adjoint le côté fumé du mezcal. En bouche, le citron vert prend le dessus. Contrairement aux apparences, l’ensemble est peu sucré.
“Two shed”

Rhubarbanova
Parmi les cocktails à niveau d’alcool classique, le Rhubarbanova (vodka Fair, Aperol, rhubarbe, fleur de sureau, lavande, champagne) est l’un des drinks les plus fruités de la carte. “Nous avons souhaité créer un cocktail floral, et le champagne réhausse la balance acide du cocktail”, décrit Grégory, barman. Un cocktail élégant, avec une mousse soutenue grâce à l’emploi de Fee Foam, tandis que le jus de rhubarbe génère une émulsion. Au nez : rhubarbe, lavande; en bouche : de l’acidité, grâce au top au champagne.
L’Agua de Sandia (cahaça Abelha silver, pastèque, tomate, citron vert, cannelle), qui a déjà trouvé son public, est servi avec des pickles de chair de pastèque. Le cocktail est servi en highball, et est désaltérant et rafraîchissant. Une gelée de chipotle, collée sur le verre, apporte un twist épicé. En bouche, le drink est assez minéral, avec des arômes de sel de mer et de vinaigre à l’issue de la dégustation.
17 boulevard Poissonnière, 75002 Paris
Des nouveautés à l’Experimental Cocktail Club
Dans le 2ème arrondissement de Paris, l’Experimental Cocktail Club, bar à cocktails à l’origine du groupe Experimental (depuis 2007), a également renouvelé son menu pour le printemps et l’été 2025. Coup de coeur pour le Cocazzi, un long drink à base de tequila Ocho Blanco, de vermouth Antica Formula, d’apéritif Cynar, de sirop de cola, de citron vert, de concombre frais, de bitter Scrappy’s lavender, et de tonic (15 euros): très acidulé, onctueux, sucré, et caramélisé. Peu conventionnel, il se distingue par sa fraîcheur au nez, grâce au concombre disposé en garnish.
A découvrir aussi, le Bobby Barrel Aged (whisky Scotch Artist Blend de Compass Box, vermouth Cocchi storico di Torino, Bénédictine, sherry, Angostura, absinthe). L’attaque est fraîche, avant un cocktail vieilli en fût (l’une des signatures du bar) hyper profond. Le sherry prend l’avantage dans ce cocktail qui pourra notamment plaire aux amateurs de Sazerac ou d’old fashioned.
Le Peso Piuma est, lui, composé de Grappa Sarpa di Poli (une eau-de-vie obtenue à partir de marc des cépages merlot et cabernet), de vermouth Urka bianco, de gentiane (Avèze), de liqueur de racines de gentiane La Jeannette, et de thé blanc. Au nez, des notes de fruits frais peuvent être décelées, avant une bouche fruitée, acide, longue et florale. Un cocktail qui pourra faire le pont avec la découverte du White Negroni.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.