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Manhattan Hot-Dog surfe sur l’essor de la restauration hors-domicile

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Manhattan Hot-Dog

Le hot-dog est abordable, pratique et facilement déclinable, rappelle Manhattan Hot-Dog, qui en a fait son métier depuis douze ans, en B2B et en B2C.

Il n’y a pas que le burger dans la vie! Créée en 2004, l’entreprise Manhattan Hot-Dog, basée à Rousset (Bouches-du-Rhône), n’en finit pas de développer son produit phare, auprès des professionnels mais également à destination du grand public, avec deux restaurants situés à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) depuis deux ans et, depuis quelques semaines, rue de la Roquette, à Paris, avec un concept enrichi. Elle lance également un kit, vendu en ligne, pour disposer de son propre stand de hot-dogs lors d’événements à domicile. Son directeur général, Serge Padovano, répond aux questions de Business & Marchés.

Comment s’est développé Manhattan HotDog depuis son lancement?

Serge Padovano — On a commencé en 2004. Jusqu’en 2009, nous avons exploité en propre trois chariots sur la métropole d’Aix-en-Provence, notamment pour tester le marché et notre concept. L’idée a été de dupliquer notre concept par le biais d’un réseau de distributeurs, afin que Manhattan Hot-Dog devienne la référence du hot dog. On a alors commencé la commercialisation d’une «box» (pain, saucisse bœuf et emballage). De 2009 à 2013, nous avons ciblé les cinémas (Pathé-Gaumont), des salles de concert, des parcs de loisirs (Marineland, Futuroscope…) En 2013, nous avons signé un accord de distribution avec la centrale Relais d’Or Miko, qui dispose d’un important portefeuille en restauration commerciale. Nous avons aujourd’hui plus de 1000 points de vente qui commandent des produits Manhattan HotDog. On fournit les matières premières, le matériel, la publicité sur le lieu de vente… Cette année, on a passé des accords avec Sodexo Sports & loisirs, pour être présent dans plusieurs stades durant l’Euro 2016.

Quelles sont les nouveautés proposées dans votre restaurant parisien?

Nous avons ouvert en 2014 au centre commercial Qwartz, à Villeneuve-la-Garenne, après un premier test à Marseille en bail précaire. Cette boutique de 70 mètres carrés nous a permis de développer des process de fabrication, de gestion… et d’élargir notre offre et d’avoir des recettes de hot-dog plus poussées. Nous les avons encore déclinées davantage à Bastille, avec le choix de quatre saucisses, de deux modes de cuisson (bain marie ou grill), de deux pains, et une zone de customisation où le client peut ajouter des condiments (importés des Etats-Unis), avec les quantités qu’il souhaite. Nous avons un positionnement «street», avec des tarifs abordables.

Comment vos produits répondent-ils aux besoins événementiels?

L’idée est vraiment de répondre aux contraintes de nos clients en B2B. On dispose d’un kit «hot-dog party» en B2C : le client commande directement en ligne. On savait répondre à des événements de minimum 100 personnes, et le consommateur final peut désormais avoir accès à une solution à partir de 16 hot-dogs. Aujourd’hui, nous sommes armés pour répondre à des événements de 15 à 10.000 personnes.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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