Économie

Le salon Vinovision se relance

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Bouteille de vin

Du 12 au 14 février, le salon Vinovision accueillera environ 500 exposants à Paris, autour des vins septentrionaux. Les leçons de l’édition 2017 ont été tirées.

Nouveau départ pour Vinovision. Après une première édition marquée par une faible fréquentation (3370 visiteurs), en pleines vacances scolaires, et une notoriété insuffisante, Comexposium, qui organise ce salon dédié aux vins septentrionaux (au-dessus du 45ème parallèle), a redoublé d’efforts pour le remettre sur les rails. Du lundi 12 au mercredi 14 février (désormais intégralement en semaine), cet événement professionnel, qui a néanmoins bénéficié « d’une grosse satisfaction des exposants (91%) et des visiteurs (90%) », reviendra dans un format élargi, toujours au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris.

« La notion de cool climate est assez claire à l’international. En France, on parle beaucoup des appellations. Ces vins ont un degré assez faible (11 à 12 degrés), différents de la typologie des vins que l’on rencontre au Sud. Ce sont des vins qui sont plus soumis au gel, avec une variabilité plus forte. Avec notre spectre septentrional, nous avons vocation à se développer sur les champagnes et bulles, en séparant bien cette offre des vins tranquilles. L’Alsace, la Bourgogne, le Beaujolais, la Loire et la Champagne continueront à être essentiellement représentés », explique à Business & Marchés la directrice du salon, Chantal de Lamotte. 50% des appellations françaises sont situées en régions septentrionales.

Une semaine complète d’événements

Cette année, Vinovision se rapproche de Vinisud, le mondial des vins méditerranéens organisé du 18 au 20 février, afin d’obtenir une cohérence calendaire marquée par une suite commune d’événements, dont des business meetings à Paris à compter du 14 février. Par ailleurs, « l’édition 2017 a 17% de visiteurs internationaux, une véritable source de satisfaction. L’attente des producteurs est aussi de rencontrer les restaurateurs et les petits commerçants français, notamment en Ile-de-France. On a un focus important sur le CHR, local et national. Les grossistes ont également une importance. Le poids de Paris est fort sur la diffusion de l’information », ajoute Chantal de Lamotte.

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Journaliste dans la presse professionnelle, j'édite Business & Marchés à titre personnel depuis 2007.
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